La dermatologie, parce qu’elle est accessible à l’œil et annonce un désordre, réduit souvent la thérapeutique à une solution radicale de blocage du symptôme. Or dans le monde du vivant des êtres complexes, on ne peut réduire l’être humain aux contingences de l’Evidence based medecine.
Le patient qui traîne une dermatose court les médecins pour trouver la fontaine de jouvence, une pure illusion. Et le dermatologue souvent se lasse des cas incompréhensibles et des solutions insatisfaisantes.
Pourtant il existe une autre façon de regarder le symptôme peau : l’homéopathie qui fournit un outil riche de connaissance du patient et qui s’inscrit dans une histoire de l’humain au-delà de la peau, au-delà du physique. Le symptôme dont use le patient pour exprimer un malaise est des plus complexes et ne peut être réduit à un mot, à un syndrome, au nom d’une maladie. Pour se décrire dans la souffrance, par le langage corporel ou parlé, le patient puise dans un domaine qui mérite qu’on s’y attarde, à l’instar de l’analyse structurale de l’anthropologue Claude Levi Strauss.
Les éléments que rapporte le patient, sans rien laisser au hasard, pour décrire le symptôme sont structurés tout comme l’est la solution en homéopathie puisque la classification des remèdes est rigoureuse et constante.